mardi 17 décembre 2013

Ici et maintenant


« Nous devons agir ensemble et nous devons le faire dès maintenant »

« Mais qu’est-ce qu’on peut bien y faire ? » C’est vrai, on se sent écrasé face à l’ampleur des dégâts environnementaux, face au poids de nos administrations paralysées par leur lourdeur, par des décisions qui sont prises toujours plus loin de leur sujet, par la mondialisation… par nos habitudes de déléguer au moyen d’un bulletin de vote la responsabilité de nos vies, de notre environnement, de l’avenir de nos enfants. Nous attendons toujours de savoir à quelle sauce nous allons être mangés, ou nous attendons qu’on prenne pour nous de bonnes décisions, là-haut. Et nous attendrons encore longtemps car chaque jour les bonnes décisions sont différées. Les sommets climatiques se succèdent, les États lâches repoussent chaque fois les limites de l’inaction.
Une initiative de transition propose de réfléchir en commun à des solutions locales. Elle offre à chacun la possibilité de reprendre en main l’avenir de sa communauté. Et malgré la prise de conscience indispensable du pic pétrolier et des changements climatiques et de leurs corollaires qui peuvent être si effrayants, la démarche de transition est profondément optimiste et joyeuse. Elle permet à une communauté d’aller vers la résilience (la capacité qu’a un système à absorber une perturbation et à se réorganiser, à continuer de fonctionner de la même manière qu’avant), de réduire ses émissions de CO2, tout en resserrant ses liens internes. Elle met en avant l’économie solidaire, le jardinage et la production vivrière, elle implique les écoles et les entreprises…

On peut tous faire quelque chose

Une action simple et facile à mettre en place, la carte des temps piétons. Il s’agit de mesurer le temps de déplacement d’un piéton entre les différents points clés d’un territoire, d’une commune. Mise à la disposition de tous, elle permet de démontrer que les trajets en ville sont souvent beaucoup plus rapides à pied qu’on ne le pense. On s’appuie ensuite sur d’autres arguments : on économise du carburant, on réduit les émissions de CO2 (mais aussi le bruit, l’encombrement de la chaussée, on évite la recherche d’une place de stationnement…) ; la marche est bonne pour la santé, elle réduit les risques de maladies cardiovasculaires, elle renforce la musculature, elle nous remet en contact avec le monde.
Investissement pour la réalisation d’une carte des temps piétons : un peu de temps, quelques balades à pied.

Alors, ça vous tente ?

3 commentaires:

  1. Je trouve cette démarche particulièrement intéressante. Elle nous sort de cette espèce de sidération entrainée par le catastrophisme ambiant et nous aide à nous repositionner en tant qu'acteurs responsables mais pas forcément coupables ! Merci pour ce blog !

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  2. BRAVO, soyons consommACTEURS, j'adhère à votre démarche, je suis de Linas, je souhaite faire un potager mais ne possède de pas de terrain, mon mail si intéressé pommmone@hotmail.com

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  3. Merci ! Je découvre votre message tardivement. Malheureusement l'adresse que vous m'avez laissée n'est pas bonne. N'hésitez pas à reprendre contact si vous passez par là ! Et oui, intéressé !

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