lundi 24 novembre 2014

La tonte à tenter

Il y a quelques semaines, au retour des vacances, j’ai enfin franchi un pas qui me semblait bêtement compliqué en achetant une tondeuse « manuelle ». J’hésitais parce que mon terrain n’est pas super plat, des petites pentes, des trous des bosses, ma pelouse est plutôt une prairie, etc. J’ai eu d’autres tondeuses auparavant : une thermique (lourdeur, pollution, bruit, odeur, consommation…) puis une électrique (bruit encore mais moins, consommation, pollution à la source, et ce maudit fil… et en plus du tout plastique avec toujours au moins une pièce fragile quelque part, celle[s] de l’obsolescence programmée).

Je suis super content ! Bien sûr, on trouvera toujours à redire : il ne faut pas hésiter à passer un peu plus souvent, surtout quand ça pousse bien pour ne pas avoir à affronter une herbe trop haute (jusqu’à 10 cm, ça va). C’est vrai que lorsque c’est mouillé, c’est moins facile : mais je ne le faisais pas non plus avant parce que ça bourrait très vite. Une fois qu’on a mis ça sur la balance, on met les avantages en face : souvent moins cher à l’achat, pas de consommation, pas de pollution, pas de bruit (on peut tondre quand on veut sans déranger les voisins), meilleure coupe car l’herbe est coupée et non broyée/déchiquetée voire arrachée avec une tondeuse à moteur, ça prend moins de place en rangement, c’est facile à entretenir (mais il faut bien la nettoyer après chaque passage : idem, je le faisais déjà). La question de l’effort physique parfois mise en avant, je l’écarte : je trouve ça plus facile qu’avant car elle est moins lourde et beaucoup plus maniable. Ah, et j’oubliais : pas de fil.

Vraiment, je vous engage à essayer. Je l’ai dit à qui me connaît : on peut faire un essai ensemble le printemps prochain !