En cette période de fête, de
nombreuses maisons s’ornent d’apparats lumineux, rivalisant d’inventivité à qui
attirera le mieux les regards. A vrai dire je m’interroge sur ce qui motive
cette tradition, mais mon propos n’est pas là. Voici ce qu’en dit, en termes énergétiques, un
article de L’Expansion Illuminations de Noël = 1 centrale nucléaire (20
décembre 2013).
Extrait : « Pour alimenter les illuminations de Noël en France, la puissance électrique nécessaire s'élève à 1 300 MW (ndlr : la puissance d'un réacteur nucléaire). Les 3/4 sont utilisés pour les illuminations des particuliers et 1/4 pour celles des collectivités », explique Florence Clément, chargée de l'information grand public à l'Ademe, dans une interview à "'Au delà des lignes".
L’article signale également les fortes émissions de CO2 qui sont liées à ce surplus de demande énergétique pendant une période où elle est déjà à son niveau le plus élevé.
Les
recommandations qui suivent afin d’être – un peu – plus sobres en énergie, ignorent,
et c’est dommage, le fait que nous pourrions tout simplement nous en passer, au
moins en grande partie. C’est un signe évident de cette absence de prise de
conscience de la réalité, car on peut douter, avec les moyens actuels de
diffusion de l’information, que la majorité de la population ignore l’existence
d’une crise énergétique due à la fois à une augmentation des « besoins »
et à une raréfaction des ressources, sans parler des effets de nos surconsommations
en termes de pollution et de changement climatique.
Que dire
lorsqu’une municipalité, encourageant ces pratiques, organise chaque année un
concours de maisons illuminées ? Voici un vœu que je conseille au maire de Linas : revenir sur cette tradition énergivore et délétère.