dimanche 12 janvier 2014

Le bon sens


Le bon sens, c’est parfois… le contresens

Affiche de Lille Métropole
qui accompagne la mise
en place de double sens
cyclables sur les voies
à sens unique
Favoriser les modes de circulation non énergivores en ville – principalement la marche et le vélo –, nécessite l’investissement de tous. Pour commencer, on veillera à libérer les trottoirs pour les piétons. C’est du bon sens. (Re)penser le plan de circulation de la ville pour prendre en compte les véhicule non-motorisés peut relever à la fois du bon sens et du contresens. Ou plutôt du double sens. Prenons le cas du cœur de notre petite agglomération. Les véhicules en stationnement réduisent  la surface circulable de nos rues : la – mauvaise – réponse est le sens unique et un plan de circulation qui contraint tous les véhicules – des plus gros aux plus petits – à un mouvement qui, s’il est « acceptable » car sans peine pour les motorisés, est aberrant pour les autres. Voici une proposition concrète et non-onéreuse pour faciliter la circulation : le double-sens cyclable ( http://www.fubicy.org/spip.php?article65 ). En centre-ville, plusieurs axes pourraient être ainsi aménagés. La rue de l’Arpajonnais semble le candidat idéal : de nombreux cyclistes l’utilisent déjà à contresens – certes en en toute illégalité – mais ce contresens semble déjà du bon sens, aux risques près. Un ou deux panneaux de signalisation et un marquage de la chaussée suffiraient à en faire un axe de déplacement privilégié entre le quartier des Sablons et le haut du centre-ville.
On peut rêver, mais : imaginons un instant que l’emprise des véhicules en stationnement rue de la Division Leclerc soit moindre (des solutions existent !). En rendant le stationnement unilatéral, on pourrait de la même manière créer un double-sens cyclable entre la place de la mairie et le haut de la Division Leclerc, tout en facilitant la circulation des transports en communs…

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