Le
volet alimentaire est un des éléments centraux du mieux vivre de demain. Nous
aspirons tous à mieux nous nourrir pour des raisons évidentes de bien-être et
de santé : la recherche d’une alimentation saine, produite dans le respect de
l’environnement apparaît ainsi de plus en plus nécessaire. Pour cette raison,
nous devons notamment favoriser les circuits courts, choisir des produits
locaux, ou dont l’acheminement du producteur au consommateur n’auront qu’un
impact limité en terme de consommation d’énergie et de production de CO2.
Opportunité locales
À Longpont-sur-Orge, une AMAP (Association pour le maintien
d’une agriculture paysanne), les Paniers de Longpont (http://lespaniersdelongpont.org/ ) offre
à ces adhérents des légumes produits localement et issus de l’agriculture
biologique. Chaque semaine (le samedi matin), ils peuvent y retirer un panier
de légumes de saison pour un coût très raisonnable. L’association dispose à
présent de 2 sites de production : l’AMAP des Douvières (blog : http://amap-douvieres.over-blog.fr/
) à Guiperreux, et l’AMAP des Prés neufs (blog : http://amapdespresneufs.blogspot.fr/
), en limite de Villiers-sur-Orge. Les adhérents participent également à la distribution
des légumes et éventuellement donnent un coup de main pour la production. Le
principe est à bénéfice réciproque entre les adhérents qui bénéficient d’un approvisionnement
local en légumes et fruits bios et un agriculteur qui « pré-vend » sa
production.
Les Potagers de Marcoussis ( http://www.lespotagersdemarcoussis.org/
) font partie du réseau Cocagne. Ce sont des chantiers d’insertion qui offrent
aux personnes en difficulté une opportunité de réinsertion dans la vie
professionnelle, par l’emploi et la formation. Le principe est similaire aux
AMAP pour les adhérents qui y retirent un panier de légumes bio chaque semaine,
soit sur place, soit dans un dépôt, à horaires fixes.
Les Linois n’ont à ce jour, que peu d’options locales d’approvisionnement,
qui plus est biologique. En bio, on peut citer néanmoins une offre qui se
développe avec des distributeurs spécialisés (NaturéO à Ballainvilliers et Égly,
Cœur de Nature et La Clayette bio à Brétigny/Orge, etc.) ou un marché bio le
premier dimanche du mois à Balizy. Mais que dire de ces produits qui viennent
parfois de l’autre bout du monde si ce n’est que leur bilan carbone n’est que
peu favorable à l’environnement ? Au consommateur de juger… et de trier.
Des solutions
Adhérer aux AMAP de Longpont/Orge ou aux Potagers de Marcoussis est une solution évidente. Cependant, dans le premier cas, il y a déjà une liste d’attente et la capacité de production de ces exploitations n’est pas illimitée. Les Potagers de Marcoussis cherchent de nouveaux adhérents et ont un projet de conserverie artisanale qui sera un atout certain. L’Escargot se propose d’étudier avec eux la création d’un dépôt sur Linas. Si vous êtes intéressés, ne manquez pas de le faire savoir ici même ou à l’adresse lescargotdelinas@gmail.com .
Des solutions
Adhérer aux AMAP de Longpont/Orge ou aux Potagers de Marcoussis est une solution évidente. Cependant, dans le premier cas, il y a déjà une liste d’attente et la capacité de production de ces exploitations n’est pas illimitée. Les Potagers de Marcoussis cherchent de nouveaux adhérents et ont un projet de conserverie artisanale qui sera un atout certain. L’Escargot se propose d’étudier avec eux la création d’un dépôt sur Linas. Si vous êtes intéressés, ne manquez pas de le faire savoir ici même ou à l’adresse lescargotdelinas@gmail.com .
La création d’une AMAP à Linas est une option à étudier. Des
terres agricoles sont encore disponibles localement : notre tradition maraîchère
historique est là encore un atout. Le réseau national des AMAP http://www.reseau-amap.org/creer-AMAP.php
et l’Association des paniers de Longpont peuvent offrir un soutien efficace
pour ne pas partir de zéro. C’est un gros projet, mais terriblement motivant !
Même chose que ci-dessus : manifestez-vous si vous êtes intéressé !
« La Ruche qui
dit oui ! permet de vous réunir pour acheter directement aux
producteurs de votre région ». Il y en a plus de 300 en France et plus de 90
en cours de formation (fin 2013). Le principe est le suivant : un particulier
organise chez lui un point relai entre des consommateurs motivés adhérents de
la ruche et des producteurs de préférence locaux/régionaux, en étudiant bien
sûr la qualité des produits. Ils évitent ainsi les circuits traditionnels de
distribution. Le coordinateur contacte les producteurs et rassemble leurs
offres qu’il diffuse aux membres de la ruche. Ceux-ci choisissent de répondre –
ou non – et commandent, pour chaque produit proposé, la quantité dont ils ont
besoin. Lorsque qu’une quantité minimum est atteinte pour un produit, la ruche
a dit « oui » et le producteur effectue sa livraison chez le
coordinateur de la ruche, où les membres viennent retirer leur commande. À
noter que le coordinateur tire un revenu de son activité. Tout le monde est gagnant,
sur les prix, sur la qualité. http://www.laruchequiditoui.fr/
Et puisque nous avons à présent un marché, pourquoi pas un
marché bio, ou qui encouragerait les producteurs locaux ?
À l’école aussi
Manger bio et local à la maison c’est bien mais nos enfants doivent aussi pouvoir bénéficier du meilleur à la cantine. A l’issue du Grenelle de l’environnement, le gouvernement s’était fixé 20 % de bio dans les cantines à l’horizon 2012. Je doute que cet objectif ait été atteint et j’ignore ce qu’il en est à Linas, mais ce serait bien entendu une priorité d’atteindre et de rapidement dépasser ces chiffres… À lire : http://www.ouiaubiodansmacantine.fr
Manger bio et local à la maison c’est bien mais nos enfants doivent aussi pouvoir bénéficier du meilleur à la cantine. A l’issue du Grenelle de l’environnement, le gouvernement s’était fixé 20 % de bio dans les cantines à l’horizon 2012. Je doute que cet objectif ait été atteint et j’ignore ce qu’il en est à Linas, mais ce serait bien entendu une priorité d’atteindre et de rapidement dépasser ces chiffres… À lire : http://www.ouiaubiodansmacantine.fr
Pour savoir ce que l’on mange, rien de tel que de le
produire soi-même. Si l’autonomie alimentaire complète est difficilement
envisageable, encourager la production locale et le développement des potagers
locaux, jardins familiaux ou d’insertion, jardins solidaires ou ouvriers, de
quartier, collectifs etc. est à la fois productif, pédagogique et solidaire. C’est
un sujet central dans les préoccupations de la Transition et qui peut être
décliné selon de nombreuses formes que j’évoquerai dans de futurs billets.
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