Le bon sens, c’est
parfois… le contresens
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Affiche de Lille Métropole qui accompagne la mise en place de double sens cyclables sur les voies à sens unique
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Favoriser les modes de circulation non énergivores en ville
– principalement la marche et le vélo –, nécessite l’investissement de tous. Pour
commencer, on veillera à libérer les trottoirs pour les piétons. C’est du bon
sens. (Re)penser le plan de circulation de la ville pour prendre en compte les véhicule
non-motorisés peut relever à la fois du bon sens et du contresens. Ou plutôt du
double sens. Prenons le cas du cœur de notre petite agglomération. Les véhicules
en stationnement réduisent la surface
circulable de nos rues : la – mauvaise – réponse est le sens unique et un
plan de circulation qui contraint tous les véhicules – des plus gros aux plus
petits – à un mouvement qui, s’il est « acceptable » car sans peine pour
les motorisés, est aberrant pour les autres. Voici une proposition concrète et
non-onéreuse pour faciliter la circulation : le double-sens cyclable ( http://www.fubicy.org/spip.php?article65
). En centre-ville, plusieurs axes pourraient être ainsi aménagés. La rue de
l’Arpajonnais semble le candidat idéal : de nombreux cyclistes l’utilisent
déjà à contresens – certes en en toute illégalité – mais ce contresens semble
déjà du bon sens, aux risques près. Un ou deux panneaux de signalisation et un
marquage de la chaussée suffiraient à en faire un axe de déplacement privilégié
entre le quartier des Sablons et le haut du centre-ville.
On peut rêver, mais : imaginons un instant que
l’emprise des véhicules en stationnement rue de la Division Leclerc soit
moindre (des solutions existent !). En rendant le stationnement
unilatéral, on pourrait de la même manière créer un double-sens cyclable entre
la place de la mairie et le haut de la Division Leclerc, tout en facilitant la
circulation des transports en communs…
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