« Nous devons agir ensemble et nous devons le faire dès
maintenant »
« Mais qu’est-ce qu’on peut bien y faire ? »
C’est vrai, on se sent écrasé face à l’ampleur des dégâts environnementaux,
face au poids de nos administrations paralysées par leur lourdeur, par des
décisions qui sont prises toujours plus loin de leur sujet, par la
mondialisation… par nos habitudes de déléguer au moyen d’un bulletin de vote la
responsabilité de nos vies, de notre environnement, de l’avenir de nos enfants.
Nous attendons toujours de savoir à quelle sauce nous allons être mangés, ou
nous attendons qu’on prenne pour nous de bonnes décisions, là-haut. Et nous
attendrons encore longtemps car chaque jour les bonnes décisions sont différées.
Les sommets climatiques se succèdent, les États lâches repoussent chaque fois les limites de l’inaction.
Une initiative de transition propose de réfléchir en commun
à des solutions locales. Elle offre à chacun la possibilité de reprendre en
main l’avenir de sa communauté. Et malgré la prise de conscience indispensable
du pic pétrolier et des changements climatiques et de leurs corollaires qui
peuvent être si effrayants, la démarche de transition est profondément
optimiste et joyeuse. Elle permet à une communauté d’aller vers la résilience (la
capacité qu’a un système à absorber une perturbation et à se réorganiser, à
continuer de fonctionner de la même manière qu’avant), de réduire ses émissions
de CO2, tout en resserrant ses liens internes. Elle met en avant l’économie
solidaire, le jardinage et la production vivrière, elle implique les écoles et
les entreprises…On peut tous faire quelque chose
Une action simple et facile à mettre en place, la carte des
temps piétons. Il s’agit de mesurer le temps de déplacement d’un piéton
entre les différents points clés d’un territoire, d’une commune. Mise à la
disposition de tous, elle permet de démontrer que les trajets en ville sont
souvent beaucoup plus rapides à pied qu’on ne le pense. On s’appuie ensuite sur
d’autres arguments : on économise du carburant, on réduit les émissions de
CO2 (mais aussi le bruit, l’encombrement de la chaussée, on évite la
recherche d’une place de stationnement…) ; la marche est bonne pour la
santé, elle réduit les risques de maladies cardiovasculaires, elle renforce la
musculature, elle nous remet en contact avec le monde.
Investissement pour la réalisation d’une carte des
temps piétons : un peu de temps, quelques balades à pied. Alors, ça vous tente ?
Je trouve cette démarche particulièrement intéressante. Elle nous sort de cette espèce de sidération entrainée par le catastrophisme ambiant et nous aide à nous repositionner en tant qu'acteurs responsables mais pas forcément coupables ! Merci pour ce blog !
RépondreSupprimerBRAVO, soyons consommACTEURS, j'adhère à votre démarche, je suis de Linas, je souhaite faire un potager mais ne possède de pas de terrain, mon mail si intéressé pommmone@hotmail.com
RépondreSupprimerMerci ! Je découvre votre message tardivement. Malheureusement l'adresse que vous m'avez laissée n'est pas bonne. N'hésitez pas à reprendre contact si vous passez par là ! Et oui, intéressé !
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